Marion Maréchal le Pen mouche Patrick Cohen sur France Inter


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Ce matin (mercredi 9 mars 2016), Marion Maréchal le Pen était invitée sur France Inter. Le grand remplacement qu’ils disaient. Ça fout les jetons quand vous allumez la radio.

Bref, la dame s’exprime dans un français quasi parfait qui ferait rougir de honte les éditocrates de tous bords et les élus locaux de province. Elle déroule son speech en conservant un calme olympien et semble s’amuser.

Au détour d’un argumentaire plus construit qu’il n’y paraît (étonnant), elle aborde le fait que l’espérance de vie (elle parle de durée de vie, elle pense surement à son iPhone ou au dernier jeu vidéo qu’elle a terminé bien trop vite mais l’idée est la bonne) diminue.

Aussitôt, Patrick Cohen l’indomptable revêt son costume de journaliste pourfendeur de conneries et réclame à Marion Maréchal la source de son info. Prise à la gorge, la dame répond que des médecins se sont penchés…

« Vous avez des médecins… »

lui rétorque un Patrick Cohen goguenard et fier de lui.

« Enfin, doit-il se dire, je l’ai eue ».

Avant d’aller plus loin, constatons le manque de préparation du journaliste : depuis des mois maintenant, les études et les articles de presse expliquent que l’espérance de vie a commencé à diminuer. Beau joueur, c’est ce qu’il ne manque pas de rectifier quelques minutes plus tard, s’auto congratulant de fact-checker en direct.

Il passe pour un bouffon et déroule un tapis à la dame blonde aux idées sombres. Le service public a t-il besoin de ça ? Les journalistes peuvent-ils se permettre de tels manquements ?

Le pire, c’est que cette bourde n’empêchera pas la suite : Patrick Cohen demandera à Marion Maréchal pour qui elle voterait si elle était américaine et la laissera sans broncher dire que les fonctionnaires territoriaux sont trop nombreux, sous entendre qu’ils ne rendent pas de service à la population et qu’il faudrait mettre en place un système de vases communicants pour recruter plus de policiers…

Le journalisme, c’est un métier. C’est chaud quand même que si peu y soient formés de manière sérieuse.

Heureusement, les humoristes prennent le relai et font le taf.


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