Ninja Turtles 2 (2016)

tortues ninja 2 out of shadows

Temps de lecture estimé : 1 minute(s)

Les Tortues Ninja sortent de l’ombre pour plus plus plus de lumières

Plus plus plus. Voilà comment on peut résumer ce sixième long métrage sur les tortues mutantes.
Plus de personnages, plus de couleurs, plus d’action, plus de fan service, mais aussi plus de vannes foireuses, de scènes idiotes et de ratages en tous genres qui n’empêchent pas le résultat d’être plus fun.

Quel plaisir de voir réunis tous les bonhommes qui ont fait les heures joyeuses ou malheureuses (si vous avez joué au jeu éponyme sur NES) de notre enfance. Ils sont TOUS là. Casey Jones, Krang, Bebop et Rocksteady, Baxter Stockman sans oublier que les essentiels que sont les tortues, Splinter, April O’Neill…

Il y en a tellement, ça fait presque trop. Il est impossible de développer un quelconque arc narratif un peu en profondeur. On ne fait que survoler et enchaîner les scénettes. On ne s’y retrouve plus. Tout va trop vite.
Et puis… Le vrai gros problème, c’est qu’à l’origine, avant de devenir un dessin animé pour enfants, les tortues Ninja étaient les héros torturés d’une bande dessinée sombre, créée par Eastman et Laird. Baxter était un salopard manipulateur qui zigouille Splinter (Oups, spoil) au lieu d’être un nerd frustré et stupide. Et sans remonter si loin, Casey était un psychopathe attachant dans le premier film, un mec pas net, pas le débonnaire et incohérent flic colérique qui pourtant n’arrête pas de sourire et demeure super obéissant que cet épisode nous inflige.
Krang de Tortues Ninja 2 Out of shadows
En dépit de ces nombreuses tares, tout n’est pas à jeter. Les quatre tortues, quand bien même caricaturées dans cette franchise (il suffit de voir les « détails » qui les différencient), restent les tortues de notre enfance qui pètent la classe et défoncent tout sur leur passage. Ce film ne manque pas à la règle. Et il nous offre qui plus est un Krang et un Technodrome des plus terrifiants. D’ailleurs, ce vilain super flippant malgré un second degré de chaque instant pose la question : à qui s’adresse le film ? Aux gosses qui seront terrorisés par la bestiole ? Aux adultes qui vont râler après toutes les faiblesses du film et l’humour ras des paquerettes du rhino et du phacochère ? On n’est pas sûr…

Mais ne boudons pas notre plaisir. Rares sont les films aussi colorés et déjantés à sortir aujourd’hui. L’action effrénée ne fera pas disparaître tous les gros défauts de l’intrigue, des personnages ou du scénario, vraiment trop léger, mais il fait le job. On ne s’ennuie pas, on rit parfois, et on jubile de toutes ces couleurs chaudes, criardes, qui pètent à l’écran dans ces plans alambiqués et bien vus qui filent à une vitesse folle.

Vivement un troisième opus, plus mature si possible.

,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :