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Je crois pas être plus fort que les autres. Mais pas beaucoup plus con non plus. Je suis humain et j’essaye d’être humaniste. Du genre à préférer l’Homme (au sens large, ça comprend aussi les femmes, pas de jaloux) au profit. Je le crois tellement que d’une certaine manière, j’en ai fait mon job. Participer à l’organisation de la vie en commun, la promouvoir. Alors quand on prend un tout petit peu de recul sur les jours qui viennent de s’écouler, on est en droit de se montrer très pessimiste. Sur l’Homme d’abord et sur la situation actuelle ensuite.
L’Homme, c’est cette espèce de salopard qui organise la vie de ses concitoyens. Au motif qu’il est élu ou nommé par un élu, il s’imagine au dessus des autres.
C’est l’exemple de cet élu qui dit « Je vais me rendre à tel endroit parce que le maire est opposé au FN. Il faut le soutenir. » Si l’ambition est louable (refouler les orduriers et les pires immondices politiques là d’où elles n’auraient jamais du sortir, à savoir la décharge), l’idée même qu’un élu puisse penser que sa seule présence, son aura, puisse « aider » un congénère, le rendre plus fort, est une aberration dont sont seuls capables ces gens qui revendiquent le vote populaire.
Mais bref, passons, ce n’est qu’une (triste) illustration.
Le vrai problème, c’est la société. Comme je le disais, j’ai des convictions. Une sensibilité. De gauche. Je pense que l’impôt est juste lorsque les plus riches en payent une part plus importante de leurs revenus. Je pense que les services publics sont essentiels, que la femme est libre et l’égale de l’homme en toutes choses (sauf pour porter des sacs de ciment mais bon)…
Et aujourd’hui, on voit des flics balancer des grenades comme des pommes de pins sur une plage des Landes, des flics anonymes, qui bloquent des pompiers, des visent les journalistes, qui procèdent à des fouilles, qui s’énervent et grimpent à six sur un pauvre type affalé parterre. Si vous voulez en savoir plus, comprendre et suivre les détails, il y a ce garçon, Gaspar Glanz, qui semble être un type à connaître, au moins pour son travail. C’est facile, son nom à coucher dehors est hyper marketing, il est fait pour être retenu.
Et puis il y a l’État qui veut agir contre une décision de justice qui lui donne raison et qui refuse de l’argent dont ses citoyens ont besoin. Il y a cette entreprise française, ce service au public, qui laisse ses employé(e)s faire des AVC au travail et qui sanctionne le collègue qui sauve la vie de la victime. Le type est mis à pied alors qu’il devrait être mis sur un piédestal, comme une foutue icône, un modèle de société, on devrait lui remettre une promotion et une médaille, pas un taquet derrière l’oreille en lui supprimant son salaire.
Cette entreprise, c’est la Poste. Cet État, c’est l’État français. Ces manifestations qui dégénèrent en présence des forces de l’ordre et qui se déroulent dans le calme en leur absence, ce sont les défenseurs des droits sociaux à Paris.
Et tout ça, ce sont les gens, des hommes et des femmes, ces humains que je revendique aimer et vouloir protéger.
Finalement, je me demande si je suis pas plus con que les autres…
4 réponses à “Salopards en meute”
Merci ça m’aide beaucoup
Clairement c’est ce que je cherchais (en partie) mais c’est vraiment pas mal. A très bientot sur ton site, vraiment sympa.
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